Arrivé au pouvoir en 1933 dans une Allemagne peu prospère et humiliée par la défaite de 1918 et le traité de Versailles, Hitler reconstitue une armée et annexe l'Autriche, puis la Tchécoslovaquie (1938-1939).
Les opérations militaires En mai 1940, l'Allemagne envahit les Pays-Bas, la Belgique, puis la France. Pétain demanda alors l'armistice et établit à Vichy un gouvernement de collaboration avec l'ennemi, tandis que le général de Gaulle s'installait à Londres et appelait à la résistance. En 1941, l'URSS et les États-Unis entrèrent en guerre aux côtés des Britanniques.
L'hiver 1942-1943 vit la défaite des Allemands à Stalingrad (actuelle ville de Volgograd, en Russie) et en Afrique du Nord, et les premiers revers des Japonais dans l'océan Pacifique. En 1944, les Alliés débarquèrent en Normandie puis en Provence, libérant la France avec l'aide de la Résistance. En avril 1945, ils envahirent l'Allemagne, qui capitula le 8 mai, quelques jours après le suicide d'Hitler.
Les crimes contre l'humanité À partir de 1942, dans toute l'Europe dominée par Hitler, les populations juives, tsiganes et slaves furent déportées dans des conditions abominables et exterminées dans des camps. Dans les pays occupés par les Allemands, de nombreux résistants et opposants au régime nazi furent aussi déportés et soumis aux travaux forcés. L'extermination des déportés devint massive à partir de 1944, et les massacres de civils par les nazis se multiplièrent. Lors du procès des chefs nazis à Nuremberg en 1945, le tribunal établit, grâce aux témoignages des survivants, la notion de « crime contre l'humanité ». La Seconde Guerre mondiale provoqua la mort de 40 à 52 millions de personnes (dont 7 millions de déportés, majoritairement des Juifs) et la ruine des pays engagés dans le conflit, à l'exception des États-Unis.
